des expériences américaines dans la salle ?

Bonjour,


 


 


j'aimerais savoir s'il y a dans la salle des gens qui sont allés travailler aux Etats Unis pour faire du dev IOS ?


 


si oui : j'aimerai savoir dans quel cadre ca c'est fait ? quelles étaient vos conditions de travail ? votre salaire ? si vous travaillez encore la bas ou si vous etes revenus qu'est ce que cela vous a apporté ?.


 


Je me renseigne car j'envisage peut etre de travailler un peu aux etats-unis quand j'aurais une expérience significative en developpement ios


 


 


Merci


 


 


 


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Réponses

  • Tu sais que pour travailler aux US il faut un permis de travail qui est tout sauf facile à  avoir ?


     


    Des développeur iOS il y en a de partout aujourd'hui, tu as intérêt à  être réellement bon pour qu'une boite accepte de payer un avocat pour 6 mois à  un an de procédure nécessaire à  te faire immigrer aux USA.


  • je crois que qu'une loi est en discution par l'administration Obama pour régulariser les immigrés peut etre que ca touche l'informatique.


    puis bon je maitrise d'autre choses que IOS


    des fois il faut peut etre émet les défis pour avancer. Le travail ne me fait pas peur.

  • Il y a un visa de travail spécial pour les personnes voulant créer une entreprise aux USA. Il est rapide à  obtenir à  condition de .. euh .. d'apporter un modeste investissement d'un million de $ dans ces bagages !

  • je crois que qu'une loi est en discution par l'administration Obama pour régulariser les immigrés peut etre que ca touche l'informatique.

    puis bon je maitrise d'autre choses que IOS

    des fois il faut peut etre émet les défis pour avancer. Le travail ne me fait pas peur.


    Tu parie un peu trop sur des événements pouvant peut-être éventuellement se produire. A ta place, je viserais le Canada, beaucoup plus facile d'accés pour un francophone. Au bout de quelques années un résident canadien peut profiter des accords avec les USA pour aller y travailler.
  • J'ai travaillé 3 semaines aux USA, dans le domaine de la recherche sur le magnétisme, à  l'université de Pittsburgh. Aucune envie d'y retourner, même pour y passer des vacances.


  • ok merci pour vos réponses ! l'expérience canadienne peut etre aussi intéressante


    Les Etats Unis pour y bosser il faut donc être un génie ?


     


    Je pense que dans toute boite il faut être bon pour se faire embaucher.


     


    Je suis ouvert à  toute proposition à  l'étranger. Je jetais meme un oeil sur Londres. Je sais pas ce que ca vaut.



  • ok merci pour vos réponses ! l'expérience canadienne peut etre aussi intéressante


    Les Etats Unis pour y bosser il faut donc être un génie ?


     


    Je pense que dans toute boite il faut être bon pour se faire embaucher.


     


    Je suis ouvert à  toute proposition à  l'étranger. Je jetais meme un oeil sur Londres. Je sais pas ce que ca vaut.




     


    La lois US sur les visa de travail est simple, l'entreprise doit prouver que tu ne prends pas le travail d'un américain. Donc oui pour bosser aux USA il faut en avoir...

  • DrakenDraken Membre
    août 2013 modifié #9
    Le problème avec les USA c'est une loi sur la préférence nationale à  l'embauche. Pour obtenir un visa de travail pour un étranger, une entreprise doit PROUVER qu'il n'existe pas de candidat américain aussi qualifié. C'est long et coûteux ! Les grosses entreprises, Microsoft et Google notamment, font du forcing depuis des années auprès du sénat américain, pour assouplir la législation sur les visas de travail, sans y parvenir.


    à‰dit : grilled by yoann

  • J'ai travaillé 3 semaines aux USA, dans le domaine de la recherche sur le magnétisme, à  l'université de Pittsburgh. Aucune envie d'y retourner, même pour y passer des vacances.


    Mauvaise expérience avec la sauce tomate sucrée ?


  • J'ai travaillé 3 semaines aux USA, dans le domaine de la recherche sur le magnétisme, à  l'université de Pittsburgh. Aucune envie d'y retourner, même pour y passer des vacances.




    C'est sur, Pittsburgh et ses haut-fourneaux... Il y a quand même des endroits très agréables aux US.

  • Je ne connais que deux personnes qui sont parties travailler aux states.


     


    L'un a d'abord travaillé dans une filiale française d'une compagnie américaine avant d'être remarqué et d'émigrer.


     


    L'autre a travaillé sur un jeu qui a connu un certain succès. Par la suite, j'ai appris qu'il avait aussi émigré. Les deux sont potes et depuis je les ai perdu de vue. Je pense que celui qui était sur place a pu aider l'autre à  trouver une place et s'installer.


     


    Pour le reste, si c'est ton ambition, vas-y !


  • Sinon, il reste la possibilitè d'épouser une américaine pour avoir la carte verte, comme le film du même nom ..
  • DrakenDraken Membre
    août 2013 modifié #14


    ok merci pour vos réponses ! l'expérience canadienne peut etre aussi intéressante

    L'avantage du Canada, enfin plutôt du Québec, c'est le gouvernement local cherchant activement à  faire venir des immigrants français ou francophones, notamment des informaticiens.
  • enfin je ne cherche pas à  décrocher la green card mais simplement aller bosser une année aux etats unis


  • La Green Card c'est justement le droit de travailler aux USA pour un étranger !
  • NackuNacku Membre
    août 2013 modifié #17

    au pire on peut y aller avec un visa de touriste pour 3 mois puis aller au canada pour faire renouveler son visa pour 3 mois.


     


    ca fait 6 mois si on veut faire un petite expérience


  • Sauf qu'un employeur te demanderas ta carte verte avant de t'engager, à  moins de vouloir être serveur ou plongeur au noir, dans un restaurant louche. Si le service de l'immigration, très actif aux USA, te chope à  bosser sans carte verte, même pour vider des poubelles, tu seras interdis de présence sur le territoire américain pendant 10 ans.
  • Je connais quelqu'un qui est parti en mai en floride avec un visa de touriste et qu'il revient fin aout  dans une boite pour faire du developpement mobile (pas ios)


  • S'il a travaillé pendant son séjour avec un visa de touriste c'était en violation de la loi américaine, a ces risques et périls !


  • Je connais quelqu'un qui est parti en mai en floride avec un visa de touriste et qu'il revient fin aout  dans une boite pour faire du developpement mobile (pas ios)




     


    C'est bien, si ton pote occupe un emploi avec un visa temporaire, je te conseil d'éviter de le crier aux 4 vents. L'immigration US ne rigole franchement pas avec ça...


     


    Pour le reste, tout le monde t'as déjà  répondu que c'est réellement complexe de bosser aux USA. Le seul moyen c'est de te faire parrainer par une entreprise ou d'être Canadien actuellement.


     


    Renseigne toi, le nombre d'article sur le sujet est suffisamment gros aujourd'hui...

  • Oui et Non. J'ai fini par me nourrir de salade, et faire figure d'original en mettant du sucre dans mon café. Seule compensation les petits déjeuners. Non, le plus grave c'est le racisme. En pleine rue je me suis fait insulter et hurler dessus parce qu'à  un moment je n'ai pas compris ce que l'on me disait (très, très agréable). J'ai aussi été visiter certains quartiers de Pittsburgh. On y voit nettement que le système social est réservé à  une élite qui peut payer. Exp: presque 1000 $ la radio du bras d'un enfant qui avait chuté.


    Par contre, et je ne sais si c'est un bien ou un mal, le fils d'une amie était embauché dans un restaurant aux USA pour un stage de formation. A l'arrivé, visite médicale et analyse de sang. Il subsistait des traces de "cana-machin". Il a été viré immédiatement et mis sur le trottoir sans un sous.




  • Oui et Non. J'ai fini par me nourrir de salade, et faire figure d'original en mettant du sucre dans mon café. Seule compensation les petits déjeuners. Non, le plus grave c'est le racisme. En pleine rue je me suis fait insulter et hurler dessus parce qu'à  un moment je n'ai pas compris ce que l'on me disait (très, très agréable). J'ai aussi été visiter certains quartiers de Pittsburgh. On y voit nettement que le système social est réservé à  une élite qui peut payer. Exp: presque 1000 $ la radio du bras d'un enfant qui avait chuté.


    Par contre, et je ne sais si c'est un bien ou un mal, le fils d'une amie était embauché dans un restaurant aux USA pour un stage de formation. A l'arrivé, visite médicale et analyse de sang. Il subsistait des traces de "cana-machin". Il a été viré immédiatement et mis sur le trottoir sans un sous.




     


    Clairement, ce que me disent la plupart des potes américains et expats c'est qu'il y l'amérique profonde et les deux cotes.


     


    La vie sur la cote est et ouest est agréable, y compris pour les expats, par contre entre les deux océans c'est pas la même chose, les gens sont beaucoup plus replié sur eux même...


     


    Pour ma part je connais plutôt bien SF même si je n'y ai pas vécu et j'aime bien la vie là  bas. NYC est pas mal aussi, beaucoup moins oppressant qu'on ne pourrait le croire, plus agréable que Paris, mais ça reste la ville quoi.


     


    Jamais fait entre les deux par contre, et la plupart des retours que j'ai ne m'y incite pas.

  • Les USA, non merci. Mais vive la Californie et SF !
  • MonsieurPaulMonsieurPaul Membre
    août 2013 modifié #25


    L'avantage du Canada, enfin plutôt du Québec, c'est le gouvernement local cherchant activement à  faire venir des immigrants français ou francophones, notamment des informaticiens.




    Oui, enfin il faut quand même se méfier, parce qu'une fois sur place ce n'est pas forcément idyllique, surtout avec un ordre des ingénieurs qui veillent jalousement sur les équivalences de diplômes.


    Même si le Québec est plus vivable que les US, cela reste des nord-américains qui parlent le français.


     


    D'un autre côté, j'imagine qu'un américain qui passe 3 semaines à  Valenciennes sans rien voir d'autre, n'ait pas forcément envie de retourner en France pour le travail ou les vacances.




  • On y voit nettement que le système social est réservé à  une élite qui peut payer. Exp: presque 1000 $ la radio du bras d'un enfant qui avait chuté.




     


    Il suffit de s'assurer. En général c'est l'employeur qui s'en charge. Comme l'assurance santé n'est pas obligatoire, certains ne s'assurent pas. Faut assumer.


    Pour les tarifs, c'est encore plus cher en France mais ça ne se voit pas puisque l'assurance est obligatoire.

  • tabliertablier Membre
    août 2013 modifié #27

     


    En général c'est l'employeur qui s'en charge



    Vrai, pour les grandes boà®tes. A ce que j'en connais, l'employeur est obligé d'assurer le salarié à  partir de 32 heures de travail par semaine. Donc les petites boà®tes, les commerces ..etc  emploient les salariés 31 heures par semaine. Et hop, pas d'assurance à  payer.



    Pour les tarifs, c'est encore plus cher en France mais ça ne se voit pas puisque l'assurance est obligatoire.



    Possible, mais c'est le prix d'une certaine solidarité et ça me va! 


  • MonsieurPaulMonsieurPaul Membre
    août 2013 modifié #28


    Il suffit de s'assurer. En général c'est l'employeur qui s'en charge. Comme l'assurance santé n'est pas obligatoire, certains ne s'assurent pas. Faut assumer.


    Pour les tarifs, c'est encore plus cher en France mais ça ne se voit pas puisque l'assurance est obligatoire.




    1) L'assurance coûte une fortune, elle ne rembourse pas grand chose (il faut juste lire les petites lignes en bas de page), elle prend en compte les conditions pré-existantes (tu as un diabète ou une HTA, bonne chance pour te faire assurer...)


     


    2) Les tarifs sont beaucoup moins chers en France ou les prix sont complètements régulés. Aux US, le coût d'une même procédure peut varier de 1 à  15 suivant l'hôpital.


     


    Un excellent article à  lire sur le sujet pour ceux qui sont intéressés.




  • 1) L'assurance coûte une fortune, elle ne rembourse pas grand chose (il faut juste lire les petites lignes en bas de page), elle prend en compte les conditions pré-existantes (tu as un diabète ou une HTA, bonne chance pour te faire assurer...)


     


    2) Les tarifs sont beaucoup moins chers en France ou les prix sont complètements régulés. Aux US, le coût d'une même procédure peut varier de 1 à  15 suivant l'hôpital.


     


    Un excellent article à  lire sur le sujet pour ceux qui sont intéressés.




     


    Je ne prône pas le système US, corrompu et ultra-protégé (médicaments US uniquement sauf s'il n'y a pas d'équivalence).


    Par contre, niveau assurance, je persiste et signe, c'est beaucoup moins cher que les cotisations Sécu et ça rembourse beaucoup mieux. Quant aux "petites lignes", j'ai plus l'impression qu'il s'agit d'un fantasme qu'autre chose. Sur les assurances que je connais (Amariz par exemple), il n'y a pas de questionnaire préalable, pas d'exclusion en cas de maladie grave ou couteuse (question qui revient souvent quand on quitte la France et donc la Sécu), pas d'augmentation de cotisation avec l'âge! (ce qui change de nos soient disantes "mutuelles").


     


    Quant aux tarifs régulés, ils génèrent de graves pénuries (désertion des campagnes...) et l'exclusion de médicaments certes couteux mais très efficaces.


    Il suffit de regarder le système anglais -entièrement étatisé- (rien n'y est libre, les médecins sont fonctionnaires, etc.) pour constater l'absurdité de ce système régulé (plusieurs mois d'attente, médecine à  deux vitesses (si vous voulez passer devant tout le monde, vous payez le vrai tarif)

  • MonsieurPaulMonsieurPaul Membre
    août 2013 modifié #30

    Le système canadien est, comme le NHS britannique, un sytème de type Beveridgien: système de santé entièrement pris en charge par l'état et financé par les impôts, avec une partie privée (quasi inexistante pour le Canada, beaucoup plus présente au Royaume-Uni) non remboursée. C'est sur que les temps d'attentes sont très longs pour certaines pathologies, mais les pathologies graves et urgentes sont très bien prises en charges. Au niveau de la santé publique tu as des populations qui sont en bonnes santé, la population canadienne est en bien meilleure santé que la population américaine.


     


    Les médecins sont fonctionnaires, mais paradoxalement ont de bien meilleurs salaires en plus d'une bonne qualité de vie. Un médecin canadien gagne facilement 3 fois le salaire d'un français avec en plus un coût de la vie moins cher.


     


    La désertion des campagnes n'est pas du uniquement à  la régulation des tarifs : les jeunes médecins préfèrent les emplois salariés, vivent avec un(e) conjoint(e) qui travaille aussi, ont des enfants qui ont besoins d'aller à  l'école. Un désert médical, c'est d'abord un désert étatique. Je dirais qu'au contraire, l'absence de régularisation sur les lieux d'installation est en partie responsable des problèmes en France, mais c'est un autre débat.


     


    De plus, je n'ai pas connaissances de médicaments très efficaces qui auraient été exclus à  cause de leur prix. Si un médicament est efficace, c'est qu'il permet de faire des économies par ailleurs: augmentation de la survie, diminution de la prise en cahrge, etc.


     


    Amariz est principalement une assurance pour expats = des CSP+ généralement assez jeune et en bonne santé, et qui retournent en France (et donc vers la sécu) quand ils prennent leur retraite. Ils peuvent se permettre une certaine largesse dans leurs primes et dans leur critères d,inclusion. C'est logique, une assurance privée à  besoin de faire des bénéfices (ce qui est tout à  fait normal). Comment peut-elle faire des bénéfices sachant qu'on va tous mourir, de plus en plus vieux avec de plus en plus de maladies chroniques ?


     


    D'une manière générale, il ne faut pas juger un système de santé sur sa capacité à  prendre en charge les gens riches et en bonne santé, mais sur sa capacité à  prendre en charge les gens pauvres et malades.



  • Les médecins sont fonctionnaires, mais paradoxalement ont de bien meilleurs salaires en plus d'une bonne qualité de vie. Un médecin canadien gagne facilement 3 fois le salaire d'un français




    Oui, c'est parce qu'ils ont réclamé les mêmes revenus que leurs collègues US.

    En France, les tarifs sont régulés (et très bas!)

     



    La désertion des campagnes n'est pas du uniquement à  la régulation des tarifs : les jeunes médecins préfèrent les emplois salariés, vivent avec un(e) conjoint(e) qui travaille aussi, ont des enfants qui ont besoins d'aller à  l'école.




    Non. Compte tenu du coût ridiculement bas de la visite (23 euros), les jeunes médecins préfèrent voir leur salles d'attente remplies plutôt que travailler de 7 heures à  22 heures pour les mêmes revenus.

    Quant aux salariés, c'est plus un état d'esprit: 5 semaines de congés, des horaires de bureau, pas de RSI sur le dos, pour un salaire somme toute assez confortable. En outre, la plupart ont effectivement un conjoint qui gagne confortablement sa vie. ça aide.

     



    Un désert médical, c'est d'abord un désert étatique. Je dirais qu'au contraire, l'absence de régularisation sur les lieux d'installation est en partie responsable des problèmes en France, mais c'est un autre débat.




    Un autre débat sans doute mais très important. Quand la liberté d'installation n'existera plus, le peu de médecins restant se précipitera vers le salariat. Qui voudrait gagner des clopinettes pour des emmerdes a n'en plus finir? Voir les médecins comme des pions que l'on place selon le bon vouloir de la politique du moment, ça ne fonctionne pas. Cf la situation des profs; on exige un bac +5 pour un salaire minable? Hop, pénurie catastrophique de candidats (deux concours du Capes cette année, moyenne d'admission à  7/20)

     



    De plus, je n'ai pas connaissances de médicaments très efficaces qui auraient été exclus à  cause de leur prix. Si un médicament est efficace, c'est qu'il permet de faire des économies par ailleurs: augmentation de la survie, diminution de la prise en cahrge, etc.




    A peu près toutes les nouvelles molécules. Sous prétexte de procédures de tests, elles mettent des années à  être autorisées pendant qu'elles sont lancées sur les marchés étrangers, font leur preuve et reviennent en France une fois rentabilisées et moins chères. Combien de morts pendant cette période?

    Bon, il est vrai qu'il est difficile de faire la part des choses, tellement il y a de corruption dans le marché des médocs. Certains sont forts chers et totalement inefficaces, d'autres sont mortels et laissés sur le marché des années avant que le scandale explose, d'autres sont achetés en masse par l'Etat pour prévenir une épidémie dramatique, etc.)

     



    Amariz est principalement une assurance pour expats = des CSP+ généralement assez jeune et en bonne santé, et qui retournent en France (et donc vers la sécu) quand ils prennent leur retraite. Ils peuvent se permettre une certaine largesse dans leurs primes et dans leur critères d,inclusion.




    Je ne veux pas lancer de polémique mais si tu vas sur leur site, tous les tarifs sont indiqués. Même un smicard économise par rapport à  la Sécu française.

     



    C'est logique, une assurance privée à  besoin de faire des bénéfices (ce qui est tout à  fait normal). Comment peut-elle faire des bénéfices sachant qu'on va tous mourir, de plus en plus vieux avec de plus en plus de maladies chroniques ?




    C'est le principe d'une assurance, les gens en bonne santé payant pour les autres. En outre, des gens bien suivi sont en meilleure santé et coutent par conséquent moins cher.

    Par ailleurs, qui prendrait une assurance qui dirait: "les vieux, nous n'en voulons pas"?

    La technique commerciale d'une assurance santé, c'est de dire: pas d'augmentation de cotisation en fonction de l'âge mais plus vous vous assurerez jeune chez nous et moins vous paierez. La cotisation de vos vingt ans sera la même que celle de vos 80 ans.


    par contre, plus vous attendez, plus votre cotisation sera élevée.


    Je trouve cela génial et juste.

     



    D'une manière générale, il ne faut pas juger un système de santé sur sa capacité à  prendre en charge les gens riches et en bonne santé, mais sur sa capacité à  prendre en charge les gens pauvres et malades.




    Cette phrase n'a pas de sens. C'est bien parce qu'il existe un risque que les gens s'assurent. C'est donc bien la capacité d'une assurance à  prendre en charge les malades qu'il faut juger.


    Tu ajoutes, "prendre en charge les gens pauvres". C'est également le but d'un système assuranciel: de petites cotisations pour assurer un risque qui peut couter très cher.


    Notons que la Sécu française exige d'énormes cotisations, bien supérieures à  celles demandées par une assurance privée, tout en étant en déficit chronique. (ie les cotisations devraient être encore plus importantes!)


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