Traduction du discours de Steve Jobs de Stanford en 2005

amadehamadeh Membre
octobre 2011 modifié dans Coin canapé & détente #1
Salut vous tous,
En lisant la retranscription proposée par Stanford du discours de Steve Jobs, j'ai aperçu des oublis. J'ai alors décidé de faire ma propre traduction de ce discours très enrichissant avec quelques apports supplémentaires comme mon interprétation de certains concepts ou l'utilisation d'un certain niveau de langue. Je serai honoré si vous la lisiez et que vous me donniez des retours.

(Ma traduction est basée sur la vidéo proposée par StanfordUniversity à  cette adresse :)

“Merci,
Je suis honoré d'être avec vous aujourd'hui pour la remise des diplômes d'une des meilleures université au monde. A vrai dire, heu, je n'ai pas mon diplôme d'études supérieures et c'est l'endroit le plus proche d'une remise de diplôme d'études supérieures où je sois allé (rire).

Aujourd'hui je vais vous raconter trois histoires de ma vie. C'est tout. Pas de gros sujets, juste trois histoires (avec un regard lointain).

La première histoire traite de la connexion des points (le concept de point signifie des points importants de sa vie). Je suis parti du Reed College après six mois mais je suis resté dans les alentours pour encore dix-huits mois avant de partir pour de bon. Alors pourquoi j'en suis parti ?

Ca avait commencé avant que je sois né. Ma mère biologique était une jeune étudiante pas marié avec un diplôme d'études supérieures et elle avait décidé de me mettre en adoption. Elle pensait très fort que je devais être adopté par des gens diplômés d'études supérieures. Donc tout était préparé pour moi, je devais être adopté à  la naissance par un avocat et sa femme. Sauf que quand je suis né, ils ont décidé à  la dernière minute qu'ils voulaient vraiment une fille. Alors mes parents qui étaient sur liste d'attente reçurent un appel au milieu de la nuit leur demandant : “Nous avons eu un garçon que nous n'attendions pas, est-ce que vous le voulez ?” Ils ont dit : “Biensûr”. Ma mère biologique a découvert plus tard que ma mère n'avait jamais été diplômé pour des études supérieures et que mon père n'avait pas obtenu son diplôme d'études secondaires. Elle a refusé de signer les derniers papiers pour l'adoption. Elle a finalement cédé quelques mois plus tard quand mes parents lui ont promis que je ferai des études supérieures. C'était le debut de ma vie.

Et dix-sept ans plus tard, je suis entré à  l'université. Mais j'ai naà¯vement choisi une université qui était presque aussi chère que Stanford (rire). Et toutes les économies de mes parents, qui étaient de classe ouvrière, étaient dépensées dans les frais de scolarité. Après six mois, Je n'en voyais pas l'intérêt. Je n'avais aucune idée de ce que je voulais faire de ma vie et aucune idée de ce que l'université pourrait m'apporter pour me décider. Et voilà , j'étais là  à  depenser tout l'argent que mes parents avaient économisé durant toute leur vie. Alors j'ai décidé de partir (de l'université) et que tout irait bien. C'était plutôt effrayant à  cette période mais en regardant en arrière, c'était une des meilleures décisions que j'ai jamais pris (rire de l'audience, sûrement en référence au fait que sa situation au moment de la présentation était clairement meilleure). A la minute, où j'ai décidé de partir, j'ai pu échapper aux cours qui ne m'intéressaient pas et aller seulement dans ceux semblaient beaucoup plus intéressants.

Ca n'était pas romantique. Je n'avais pas d'endroit où dormir alors je dormais chez des amis. Je rapportais des bouteilles de coca pour récupérer les 5 cents de dépôt pour m'acheter de la nourriture. Et je marchais sept miles (11 kilomètres) à -travers la ville tous les dimanches soir pour avoir un bon repas pour la semaine au temple Hare Krishna. Je me régalais. Et tout ce que j'allais découvrir par la suite secondé par ma curiosité et mon intuition allait se révéler inestimable par la suite. Laissez-moi vous donner un exemple :

Le Reed College (université) à  cette époque proposait sûrement la meilleure formation en calligraphie de tout le pays. Dans tout le campus, chaque poster, chaque étiquette sur chaque tiroir étaient joliement calligraphiés à  la main. Et puisque j'étais parti de l'université et que je n'avais pas à  suivre les cours normaux, j'ai décidé de suivre un cours de calligraphie pour apprendre comment faire ça. J'ai appris sur les polices de caractères serif et sans serif, sur la variation de la quantité d'espace entre différentes combinaisons de lettres, et sur ce qui rend une belle typographie, agréable. C'était magnifique, mémorable, artistiquement subtile dans un sens que la science ne peut pas comprendre. Et j'ai trouvé ça fascinant.

Rien de tout ça n'avait une chance d'avoir une influence dans ma vie mais dix ans plus tard lorsque nous concevions le premier ordinateur Macintosh, tout m'est revenu. Et nous avons intégré tout ça dedans. C'était le premier ordinateur avec une belle typographie. Si je n'étais pas allé dans ce cours à  l'université, le Mac n'aurait jamais eu de multiples polices de caractères ou des polices avec des espacements proportionnés. Et puisque Windows n'a fait que copier le Mac, c'est très probable qu'aucun ordinateur personel n'en eus jamais (rire de l'audience). Si je ne m'étais pas retiré (de l'université), je n'aurais jamais suivi ce cours de calligraphie et les ordinateurs personnels n'auraient jamais eu les belles typographies qu'ils ont maintenant. Biensûr il était impossible de relier les choses en regardant en avant quand j'étais à  l'université. Mais c'est devenu très très clair en regardant en arrière dix ans plus tard. Encore une fois, on ne peut pas relier les choses en regardant en avant, on peut seulement les relier en regardant en arrière. C'est pour ça que vous devez avoir confiance dans le fait que les choses vont se lier dans le futur d'une manière ou d'une autre. Vous devez avoir confiance en quelque chose, (votre Dieu ou vos tripes : your God or your gut), le destin, la vie, le karma, quoique ce soit. Parce que le fait de savoir que les choses vont se relier à  la fin, va vous donner la confiance de suivre votre coeur même quand ça vous entraà®ne en dehors des sentiers battus et ça fera toute la différence.

Ma deuxième histoire traite de l'amour et de l'échec.

J'ai été chanceux, j'ai trouvé tôt dans la vie ce que j'aimais faire. Woz (Steve Wozniak) et moi avons fondé Apple dans le garage de mes parents quand j'avais vingt ans. Nous avons travaillé dur et en dix ans Apple est passé de deux dans un garage à  une entreprise de deux milliards de dollars avec plus de quatre milles employés. Nous venions juste de terminer notre meilleure création : le Macintosh. Un an plus tôt, je venais juste d'avoir trente ans. Et j'ai été viré. Comment peut-on être viré d'une entreprise que l'on a crée ? (rire ironique) Eh bien, avec le développement d'Apple nous avions embauché quelqu'un qui, je pensais, était très doué pour faire fonctionner l'entreprise avec moi ; et pendant à  peu près un an, les choses allaient bien. Mais après nos visions du futur ont commencé à  diverger et finalement on s'est embrouillé. Quand s'est arrivé, le conseil d'administration s'est rangé de son côté. Ainsi à  trente ans, je me suis fait viré. Et très publiquement viré. Ce qui était devenu le centre de toute ma vie d'adulte était parti et j'étais dévasté. Je ne savais vraiment pas quoi faire pendant quelques mois. J'avais l'impression d'avoir laisser tomber la génération précédente d'entrepreneurs, d'avoir lâché le bâton au moment où l'on me le passait. J'ai rencontré David Packard et Bob Noyce et j'ai essayé de m'excuser pour avoir foiré à  ce point. C'était vraiment un échec public et j'ai même pensé à  quitter la vallée. Mais quelque chose commençait à  s'éveiller en moi : j'aimais toujours ce que j'avais fait. La tournure des évènements à  Apple n'avait pas changé cela le moins du monde. J'avais été ejecté mais j'étais toujours amoureux. Alors j'ai décidé de recommencer.

Je ne l'ai pas vu à  ce moment-là  mais le fait d'avoir été viré d'Apple est la meilleure chose qui me soit arrivée. La pensanteur d'avoir eu du succès était remplacée la lumière d'être un débutant de nouveau, moins sûr sur tout. Ca m'a libéré et permis d'entrer une des périodes les plus créatives de ma vie. Durant les cinq années qui suivirent, j'ai crée une entreprise appelée NeXT, une autre entreprise appelée Pixar, et suis tombé amoureux d'une femme extraordinaire qui allait devenir ma femme. Pixar était sur le point de créer le premier film d'animation par ordinateur, Toy Story et est maintenant le studio d'animation qui réussi le mieux dans le monde. Dans une remarquable tournure d'évènements, Apple racheta NeXT, et je suis retourné à  Apple. Et la technologie que nous avions développée à  NeXT est au coeur de la renaissance actuelle d'Apple. Et Laurene et moi avons ensemble une famille formidable.

Je suis plutôt sûr que rien de tout cela ne serait arrivé si je n'avais pas été viré d'Apple. C'était un médicament au goût atroce mais je suppose que le patient en avait besoin. Parfois la vie vous frappe à  la tête avec une brique. Ne perdez pas a foi. Je suis que la seule chose qui me motivait, était que j'aimais ce que j'avais fait. Vous devez trouver ce que vous aimez. C'est aussi vrai pour votre travail que pour vos amours. Votre travail va prendre une large part de votre vie et seul moyen d'être réellement satisfait est de faire ce que vous pensez être du beau travail. Et le seul moyen de faire du beau travail est d'aimer ce que vous faà®tes. Si vous ne l'avez pas trouvé pour le moment, continuez à  chercher. Ne baissez pas les bras. Comme tous les sujets du coeur, vous saurez quand vous l'aurez trouvé. Et comme toutes les belles relations, ça va de mieux en mieux avec les années. Donc continuez à  chercher jusqu'à  que vous trouviez. Ne baissez pas les bras.

Ma troisième histoire traite de la mort.

A dix-sept ans, j'avais lu une citation qui disait quelque chose comme : “Si tu vies chaque jour comme si c'était le dernier, un jour tu auras sûrement raison.”. Ca m'avait fait une impression et depuis, les trente-trois dernièrs années, j'ai regardé dans le miroir tous les matins et je me suis demandé à  moi-même : “Si aujourd'hui s'était le dernier jour de ma vie, est ce que j'aurai envie de faire ce que je suis parti pour faire aujourd'hui.”. Et si la réponse était “Non” plusieurs jours de suite, je sais que je dois changer quelque chose. Me souvenir que je serai bientôt mort est l'outil le plus important que j'ai rencontré pour m'aider à  prendre les grandes décicions dans ma vie. Parce que presque tout, tous les attentes externes, toutes les fiertés, toutes les peurs d'embarras ou d'échecs, ces choses tombent devant la mort, laissant seulement les choses qui sont réellement importantes. Se souvenir que vous allez mourir est le meilleur moyen que je connaissse pour éviter le piège de penser que vous avez quelque chose à  perdre. Vous êtes déjà  nu. Il n'y a aucune raison pour ne pas suivre votre coeur.

Il y a à  peu près un an, on m'a diagnostiqué un cancer, on m'a fait un scanner à  sept heures et demi du matin qui montrait clairement une tumeur sur mon pancréas. Je ne savais même pas ce que c'était le pancréas. Les docteurs m'ont dit que c'était sûrement un type de cancer qui était incurable et que je ne devais pas espérer vivre plus de trois à  six mois. Mon docteur m'a conseillé de rentrer chez moi et de préparer mes affaires, ce qui est une manière de dire “prépares-toi à  mourir”. Ca veut dire d'essayer de dire à  vos enfants tout ce que vous pensiez avoir encore dix ans pour leur dire en seulement quelques mois. Ca veut s'assurer que tout boucler pour que tout soit le simple pour votre famille. Ca veut dire “faire vos au-revoirs”.

J'ai vécu avec ce diagnostic toute la journée. Plus tard dans la soirée, on m'a fait une biopsie, où ils ont dû passé un endoscope dans ma gorge, à  travers mon estomac et dans mes intestins, mis une aiguille dans mon pancréas et pris quelques cellules de la tumeur. J'étais sous sédatif mais ma femme qui était là , m'a dit que quand ils ont vus les cellules sous microscopes, les docteurs ont commencé à  pleurer parce qu'il s'est avéré que c'était un type très rare forme du cancer du pancréas qui était guérissable par chirurgie. J'ai eu l'opération et heureusement je vais bien maintenant.

C'est le plus proche de la mort où je sois allé et j'espère que ca restera le plus proche pour encore quelques décennies. Ayant vécu cela, je peux maintenant vous dire cela avec plus de certitude que quand la mort n'était pour moi qu'un concept utile mais purement intellectuel :

Personne ne veut mourir. Même les gens qui veulent aller au ciel, ne veulent pas mourir pour y aller. Et pourtant la mort est la destination que nous partageons tous. Personne n'y a jamais échappé. Et ça a toujours été comme ça parce que la mort est très probablement la meilleure invention de la vie. C'est l'agent du changement de la vie. Il évacue le vieux pour faire de la place au neuf. Pour le moment le neuf, c'est vous mais un jour pas très loin de maintenant, vous allez devenir vieux et allaient être évacuer. Désolé d'être aussi dramatique mais c'est la vérité.

Votre temps est limité alors ne le gâcher pas en vivant la vie de quelqu'un d'autre. Ne vous faà®tes pas prendre aux pièges des dogmes qui sont le résultats de la pensée d'autres gens. Ne laissez pas le bruit de l'opinion des autres noyer votre propre voix intérieure. Et plus important, ayez le courage de suivre votre coeur et votre intuition, ils savent en quelque sorte ce que vous voulez vraiment devenir. Tout autre chose est secondaire.

Quand j'étais jeune, il y avait une superbe publication qui s'appelait “The Whole Earth Catalog” qui était une sorte de bible pour ma génération. Elle avait été crée par un quelqu'un qui s'appelait Stewart Brand pas très loin d'ici à  Menlo Park et lui donna naissance avec sa touche poétique. C'était vers la fin des années soixante avant les ordinateurs personnels et l'édition électronique, donc tout était fait à  la machine à  écrire, aux ciseaux et avec des polaroid. C'était une sorte de Google sous format de poche, trente-cinq ans avant que Google ne vienne. C'était idéaliste et débordant d'outils soignés et de belles notions.

Stewart et son équipe en ont publié plusieurs du “The Whole Earth catalog” et après avoir suivi son cours, ils ont fait une dernière publication. C'était dans le milieu des années mille neuf soixante dix et j'avais votre âge. Sur la couverture arrière de leur dernière publication, il y avait une photographie d'une route de campagne tôt le matin, le genre que l'on peut voir soi-même en faisant du stop si l'on est aventurier. En-dessous se trouvaient les mots : “Restez affamés, restez fous.”. C'était leur message d'adieu avant de mettre un point final. “Restez affamés, restez fous.”. Et je me suis toujours souhaité pour moi-même. Et maintenant que vous allez être diplômé pour commencer de nouveau, je souhaite ça pour vous.

“Restez affamés, restez fous.”

Merci beaucoup à  tous.”

(Applaudissement et levée de toute l'audience)

J'ai utilisé comme document :

La retranscription proposée par Stanford à  cette adresse :

http://news.stanford.edu/news/2005/june15/jobs-061505.html

Et une traduction proposée par Frédéric Cozic à  l'adresse :

http://blog.cozic.fr/retranscription-du-discours-de-steve-jobs-a-stanford

Réponses

  • DrakenDraken Membre
    03:10 modifié #2
    Merci, j'adore ce discours !


  • Eric P.Eric P. Membre
    03:10 modifié #3
    Oui merci, je n'en connaissais que quelques extraits mais en entier, c'est bien mieux.
  • 03:10 modifié #4
    J'aime pas trop la traduction littéral "Restez affamés"... Je préfère "Soyez insatiables".
  • muqaddarmuqaddar Administrateur
    03:10 modifié #5
    dans 1318179409:

    J'aime pas trop la traduction littéral "Restez affamés"... Je préfère "Soyez insatiables".



    Idem. Parce que "Restez affamés", ça fait "affamés de pognon"  un peu....
  • amadehamadeh Membre
    03:10 modifié #6
    Merci de vos commentaires, oui je l'ai beaucoup vu la traduction avec "Soyez insatiables" mais dans mon esprit, il y a vraiment une force dans le mot "affamés". Quand on dit "soyez insatiables", ça suppose qu'on arrive à  ce mettre un truc sous la dent mais que ça n'est pas suffisant. "Restez affamés", ça suppose qu'il n'y a presque rien à  manger. Je le comprend comme un gage d'exigence qui reflète pour moi l'esprit d'exigence de Jobs. D'autre part, "hungry" n'est pas au même registre de langue que "insatiable".
  • AliGatorAliGator Membre, Modérateur
    03:10 modifié #7
    Sans vouloir squatter le sujet, je viens de revoir la pub Think Different... j'avais un peu oublié son contenu, et je trouve que cela convient parfaitement pour rendre hommage à  Steve :
    Les fous,
      les marginaux, les rebelles,
        les anticonformistes, les dissidents...

    Tous ceux qui voient les choses différemment,
      qui ne respectent pas les règles.

    Vous pouvez les admirer,
      ou les désapprouver,
        les glorifier,
          ou les dénigrer.

    Mais vous ne pouvez pas les ignorer.
      Car ils changent les choses.

    Ils inventent, ils imaginent, ils explorent.
      Ils créent, ils inspirent.
        Ils font avancer l'humanité.

    Là  où certains ne voient que folie, nous voyons du génie.

    Car seuls ceux qui sont assez fous pour penser qu'ils peuvent changer le monde, y parviennent.
  • FKDEVFKDEV Membre
    octobre 2011 modifié #8
    "Stay hungry, stay foolish".

    Je pense que c'est "hungry" dans le sens figuratif de désirer ou d'"avoir envie".
    Et "foolish" dans le sens "insensé" ou "audacieux" (pas idiot).

    Donc je traduirais par "Gardez l'envie et l'audace" (sous-entendu "de la jeunesse" puisqu'il s'adresse là   à  des jeunes diplomés).





  • DrakenDraken Membre
    octobre 2011 modifié #9
    dans 1318182235:

    Sans vouloir squatter le sujet, je viens de revoir la pub Think Different... j'avais un peu oublié son contenu, et je trouve que cela convient parfaitement pour rendre hommage à  Steve :
    Les fous,
      les marginaux, les rebelles,
        les anticonformistes, les dissidents...

    Tous ceux qui voient les choses différemment,
      qui ne respectent pas les règles.

    Vous pouvez les admirer,
      ou les désapprouver,
        les glorifier,
          ou les dénigrer.

    Mais vous ne pouvez pas les ignorer.
      Car ils changent les choses.

    Ils inventent, ils imaginent, ils explorent.
      Ils créent, ils inspirent.
        Ils font avancer l'humanité.

    Là  où certains ne voient que folie, nous voyons du génie.

    Car seuls ceux qui sont assez fous pour penser qu'ils peuvent changer le monde, y parviennent.



    J'adore ! Viva El revolution !

    Steve était un vrai révolutionnaire, le premier patron a ajouter les sushis à  la cantine de son boà®te. Une des meilleures idées du siècle dernier !

  • MAGEMAGE Membre
    03:10 modifié #10
    Merci pour avoir posé ces dialogues en textes. Si je préfère la version du discours parlée avec la voix de iPapy, je vais pouvoir réutiliser des bribes pour des citations ; et d'avoir tout le texte d'un coup gagne du temps.  ;)
  • amadehamadeh Membre
    03:10 modifié #11
    Voilà  la vidéo émouvante de la pub Think different avec la voix de Steve Jobs.
    C'est la vidéo révélée par Tim Cook lors de la cérémonie organisée par Apple :

    www.youtube.com/watch?v=NJzzu7ueZ7U


    dans 1318182235:

    Sans vouloir squatter le sujet, je viens de revoir la pub Think Different... j'avais un peu oublié son contenu, et je trouve que cela convient parfaitement pour rendre hommage à  Steve :
    Les fous,
      les marginaux, les rebelles,
        les anticonformistes, les dissidents...

    Tous ceux qui voient les choses différemment,
      qui ne respectent pas les règles.

    Vous pouvez les admirer,
      ou les désapprouver,
        les glorifier,
          ou les dénigrer.

    Mais vous ne pouvez pas les ignorer.
      Car ils changent les choses.

    Ils inventent, ils imaginent, ils explorent.
      Ils créent, ils inspirent.
        Ils font avancer l'humanité.

    Là  où certains ne voient que folie, nous voyons du génie.

    Car seuls ceux qui sont assez fous pour penser qu'ils peuvent changer le monde, y parviennent.

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