[TV] révélations sur la fabrication des smartphones

DrakenDraken Membre
novembre 2014 modifié dans Coin canapé & détente #1
Mardi soir, France 2 a diffusée une émission sur les secrets honteux de la fabrication des smartphones, dans la série Cash Investigation. Pour une fois, tout le monde en prend plein la gueule, pas seulement Apple.


L'émission est disponible sur Pluzz, le service de replay de France Télévision. A regarder de toute urgence ! C'est un bon travail d'investigation (un an d'enquêtes sur le terrain). ça change du prêchiprêcha habituel.

Réponses

  • muqaddarmuqaddar Administrateur

    Oui, j'en ai vu 30 ou 40 minutes, et c'était pas mal. Content de voir que tout le monde en prenne plein la poire (ça change !)... ce qui est logique vu qu'ils sont tous faits au même endroit, souvent dans les mêmes usines, avec les mêmes composants.


  • Pas compris pourquoi tout le monde parle de bon reportage. Toujours la même chose: faire du buzz en montant des situations en épingle, faire pleurer dans les chaumières ou faire hurler au scandale madame Michu. Le travail des enfants? Dans la mine bien sûr  ::)


  • CéroceCéroce Membre, Modérateur

    J'ai regardé le début, je me suis arrêté au moment où ils veulent aller voir Bill Gates pour lui reprocher que Nokia utilise des condensateurs fabriqués avec du tantale peut-être extrait de mines en République du Congo où des mineurs travaillent dans des conditions indécentes.


     


    Qu'ils gardent bien au chaud leur reportage sur ces mineurs; quand ils feront un reportage sur les fabricants d'automobile, ils pourront aller voir le patron de Peugeot pour lui reprocher que son sous-traitant qui fabrique ses calculateurs d'injection utilise des condensateurs au tantale.


     


    Globalement, cette émission était de la merde. D'abord par la forme: beaucoup d'effets de narration afin que les journalistes nous fassent presque croire qu'ils ont risqué leur vie pour enquêter. La rencontre avec le patron de la branche française Huawei est totalement ridicule: à‰lise Lucet s'invite dans une réunion en sachant pertinemment qu'elle va se faire éconduire. C'est de toute façon son but pour démontrer que "Huawei cherche absolument à  cacher la vérité".


     


    Dans le fond aussi, c'était de la merde. J'ai trouvé intéressant de voir dans quelles conditions travaillaient ces mineurs en RDC: des boyaux où une seule personne peut passer, creusés à  la pelle et mal étayés. C'eut été intéressant de savoir pourquoi ces hommes acceptaient de travailler dans de telles conditions; mais la réalité ne collait certainement pas avec la thèse de départ qui est que les fabricants de téléphones mobiles exploitent des gens " de façon esclavagiste " pour réaliser des profits.


     


    On reconnait le mauvais journaliste, comme le mauvais chercheur à  ce que c'est celui qui part avec une thèse de départ et qui passe sous silence toute ce qui la contredit.


  • muqaddarmuqaddar Administrateur
    novembre 2014 modifié #5


    J'ai regardé le début, je me suis arrêté au moment où ils veulent aller voir Bill Gates pour lui reprocher que Nokia utilise des condensateurs fabriqués avec du tantale peut-être extrait de mines en République du Congo où des mineurs travaillent dans des conditions indécentes.


     


    Qu'ils gardent bien au chaud leur reportage sur ces mineurs; quand ils feront un reportage sur les fabricants d'automobile, ils pourront aller voir le patron de Peugeot pour lui reprocher que son sous-traitant qui fabrique ses calculateurs d'injection utilise des condensateurs au tantale.


     


    Globalement, cette émission était de la merde. D'abord par la forme: beaucoup d'effets de narration afin que les journalistes nous fassent presque croire qu'ils ont risqué leur vie pour enquêter. La rencontre avec le patron de la branche française Huawei est totalement ridicule: à‰lise Lucet s'invite dans une réunion en sachant pertinemment qu'elle va se faire éconduire. C'est de toute façon son but pour démontrer que "Huawei cherche absolument à  cacher la vérité".


     


    Dans le fond aussi, c'était de la merde. J'ai trouvé intéressant de voir dans quelles conditions travaillaient ces mineurs en RDC: des boyaux où une seule personne peut passer, creusés à  la pelle et mal étayés. C'eut été intéressant de savoir pourquoi ces hommes acceptaient de travailler dans de telles conditions; mais la réalité ne collait certainement pas avec la thèse de départ qui est que les fabricants de téléphones mobiles exploitent des gens " de façon esclavagiste " pour réaliser des profits.


     


    On reconnait le mauvais journaliste, comme le mauvais chercheur à  ce que c'est celui qui part avec une thèse de départ et qui passe sous silence toute ce qui la contredit.




     


    Il faudra que je le regarde en entier.


    Mais c'est vrai qu'on a l'impression qu'il n'y a que les boà®tes étrangères qui font le mal...


    --


     


    A ce sujet, sur l'évasion fiscale au Luxembourg et le rapport du Monde il y a 4 jours, beaucoup de multinationales américaines ont été citées, mais on a pas beaucoup entendu AXA et Crédit Agricole.


  • En tout cas, ils n'ont pas ratés Alcatel et sa politique de non-communication avec la presse sur les sujets sensibles. Donner au public le numéro vert d'Alcatel et la liste des questions à  leurs poser c'est très fort !
  • CéroceCéroce Membre, Modérateur

    Mouais, la division mobile d'Alcatel n'a plus rien de français que son nom, elle a été racheté par des chinois.


    Et c'est un tout petit acteur de la téléphonie aujourd'hui; on ne trouve guère cette marque que pour des portables qui accompagnent un forfait.


  • Oui mais Alcatel reste un nom symbolique pour les français, pas franchement au courant du mécano industriel de ces dernières années. On parle de symboles là , tellement important en politique, marketing et journalisme.


    D'ailleurs qui fait encore des téléphones en France ? Wiko est un faux nez du chinois Tinno. Archos pose des étiquettes françaises sur des téléphones chinois en marque blanche.
  • ALU (Alcatel Lucent) fait encore 25% de sa R&D européenne en France (surtout grace au CIR et au CICE).


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