Et après le lycée ?

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Réponses

  • Les "bons" développeurs sont surtout passionnés ! Je connais des mecs techniquement bons, mais sans curiosité, qui vont faire ce boulot de développeur comme d'autres feraient facteurs ou contrôleurs de train.


  • Il y a aussi des développeurs techniquement nuls comme moi, s'intéressant surtout aux utilisateurs, à  l'ergonomie et aux fonctionnalités.
  • Am_MeAm_Me Membre
    octobre 2014 modifié #34


    Il y a aussi des développeurs techniquement nuls comme moi, s'intéressant surtout aux utilisateurs, à  l'ergonomie et aux fonctionnalités.




     


    BE Free ! Tu peux faire des trucs à  côtés pour toi tu sais :) pour t'amuser. sauf si tu n'aimes pas t'amuser


  • Dans la création d'app il y a aussi ce qui tourne autour du développeur et qui est tout aussi utile : UX, UI, UxD, marketing :D




  • @Ali oui quand je parlais d'entrepreneur c'est plutôt sur les grosses boites


     


    D'ailleurs quand tu passe un entretien dans une grosse boite tu te tape le techno + la drh en général et la DRH vérifie ton diplôme enfin elle se renseigne 


     


     


    Oui c'est sur que si tu recrutes pour de la dev iOS ça va être le critère éliminatoire ou inversement


    Mais imaginons que tu veuilles le recruter à  long terme pour qu'un jour il puisse gérer tes projets si tu ramène un bac+2 je donne pas cher de ta peau :/




     


    Si tu veux recruter pour du long terme, tu commence par prendre quelqu'un qui sera capable de gravir les échelons et prendre de l'expérience et de la modestie au fil de l'âge.


     


    Un zouave en Bac+5 qui se prétend chef de projet est clairement moins qualifié qu'un simple +2 qui a fait seulement trois dans ta boite (ou dans une autre). Pour une raison très simple : l'expérience.


     


    Ce que vous devez arriver à  comprendre c'est que le nombre d'année d'étude ne prédispose en rien à  vos place à  l'avenir. Ce qui va influer, c'est votre capacité d'adaptation et votre envie d'aller plus loin.


     




    Ok :) mais je parlais juste en tant qu'étudiant et de ce que je "nous" dise les prof, ou ce que l'on constate sur un entretien


    C'est vrai que j'ai un peu même beaucoup "caricaturés" la chose




     


    Autre truc à  comprendre ici, il faut arrêter de croire ce qu'un vendeur de diplôme vous dit quant à  l'utilité des diplôme.


     


    Les études sont là  pour vous apporter un capital de connaissance et des capacités d'apprentissage. Ce ne sont pas des formations professionnelles qui vous rendent utile dès la sortie d'école. Pour cela il faudrait déjà  que vos prof aient fait autre chose que de la théorie dans la vie. Les formations de la filière technique sont bien plus proche de la réalité et des entreprise, mais mal vue en France...


     


    De même, valider les dires des vendeurs de diplôme en allant comparer uniquement chez les copains du vendeur à  qui on donne un emplacement sur votre emplois du temps pour qu'il viennent dans votre salle de cours vous dire que vos prof ont raison, ce n'est pas une bonne idée.


     


    Essayez de passer des entretiens dans autre chose que les boites qui sont poussé par vos écoles. Essayez les startup, essayez les équipe IT et Dev intégré dans des entreprises dont ce n'est pas le métier. Sortez un peu du cadre bien huilé présenté par la plupart des "grandes" écoles payantes et posez-vous des questions !

  • AliGatorAliGator Membre, Modérateur
    octobre 2014 modifié #37
    Encore une fois +100 yoann


    je parlais juste en tant qu'étudiant et de ce que je "nous" dise les prof

    Celle là  m'a fait bien rire, evidemment que les profs vont vous vendre leur diplômes comme un vendeur de voiture va pas vous dire de préférer les transports en commun ^^


    Et surtout beaucoup de profs malheureusement ne connaissent pas le monde du travail et et la réalité du terrain car ils ne la pratiquent pas. C'est comme un moniteur de conduite qui aurait le permis mais n'aurait jamais conduit de voiture ou alors il y a très longtemps : il connaà®t la théorie est peut tout à  fait être très bon pédagogue, il n'y a pas de soucis, mais il reste un peu éloigné de la pratique dans le monde réel.


    Cessez de croire les caricatures que vous relatent vos profs. Pour vous apprendre la théorie y'a pas trop de soucis c'est leur boulot, mais pour le côté expérience du monde du travail ça a autant de valeur que des conversations de repas de famille, mieux vaut demander l'avis de gens qui ont expérimenté la chose. Et croiser les avis plutôt que de se cantonner à  un ressenti remonté par une seule experience.
  • Am_MeAm_Me Membre
    octobre 2014 modifié #38


    Encore une fois +100 yoann


    Celle là m'a fait bien rire, evidemment que les profs vont vous vendre leur diplômes comme un vendeur de voiture va pas vous dire de préférer les transports en commun ^^


    Et surtout beaucoup de profs malheureusement ne connaissent pas le monde du travail et et la réalité du terrain car ils ne la pratiquent pas. C'est comme un moniteur de conduite qui aurait le permis mais n'aurait jamais conduit de voiture ou alors il y a très longtemps : il connaà®t la théorie est peut tout à  fait être très bon pédagogue, il n'y a pas de soucis, mais il reste un peu éloigné de la pratique dans le monde réel.


    Cessez de croire les caricatures que vous relatent vos profs. Pour vous apprendre la théorie y'a pas trop de soucis c'est leur boulot, mais pour le côté expérience du monde du travail ça a autant de valeur que des conversations de repas de famille, mieux vaut demander l'avis de gens qui ont expérimenté la chose. Et croiser les avis plutôt que de se cantonner à  un ressenti remonté par une seule experience.




    & @Yoann


     


    Oui ce que vous dites est vrai mais n'oubliez pas qu'on peut atteindre l'échelon bac+5 en alternance


    Et n'oubliez pas qu'il y'a en moyenne 10 mois de stage sur 3 ans dans un cycle d'ingénieur, 13 mois si on compte ceux qui ont fait un IUT (ce n'est pas négligeable)


    Un ingénieur par définition doit savoir s'adapter. Après un ingénieur quand il arrive en entreprise a le statut de développeur.


  • Merci encore à  tous pour vos réponses, votre vécu à  vous c'est très intéressant et ça m'aide à  m'imaginer quelque peu le monde du travail.


    Donc tout d'abord je pense partir sur une prépa intégrée puis école d'ingénieur après. Je me sens près à  cela, et ça ne me ferme pas de porte et c'est ça que je trouve intéressant.


     


     




    Encore une fois +100 yoann


    Celle là m'a fait bien rire, evidemment que les profs vont vous vendre leur diplômes comme un vendeur de voiture va pas vous dire de préférer les transports en commun ^^


    Et surtout beaucoup de profs malheureusement ne connaissent pas le monde du travail et et la réalité du terrain car ils ne la pratiquent pas. C'est comme un moniteur de conduite qui aurait le permis mais n'aurait jamais conduit de voiture ou alors il y a très longtemps : il connaà®t la théorie est peut tout à  fait être très bon pédagogue, il n'y a pas de soucis, mais il reste un peu éloigné de la pratique dans le monde réel.


    Cessez de croire les caricatures que vous relatent vos profs. Pour vous apprendre la théorie y'a pas trop de soucis c'est leur boulot, mais pour le côté expérience du monde du travail ça a autant de valeur que des conversations de repas de famille, mieux vaut demander l'avis de gens qui ont expérimenté la chose. Et croiser les avis plutôt que de se cantonner à  un ressenti remonté par une seule experience.




     


    ça oui et c'est assez dommage... car certes il y a des gens qui savent vraiment ce qu'ils veulent faire, l'école qu'ils vont choisir et tout. Mais y'a aussi des gens comme moi qui savent pas vraiment ce qu'ils veulent faire. Et quand je parle du monde du travail à  un de mes profs, ils sont incapables de me répondre clairement quoi. C'est pour ça que je viens m'orienter ici car j'ai en face de moi des gens qui ont de l'expériences et qui ont vécu ça et c'est intéressant.


     


     




    Les "bons" développeurs sont surtout passionnés ! Je connais des mecs techniquement bons, mais sans curiosité, qui vont faire ce boulot de développeur comme d'autres feraient facteurs ou contrôleurs de train.




     


    Je me demandait aussi, être développeur concrètement c'est quoi ? C'est écouter une type qui va vous dire "je veux ça ça et ça, code le et merci au revoir", ou c'est écouter un type qui va dire "j'aimerais une app avec telles ou telles fonctionnalités, débrouille toi pour me pondre un truc ergonomique et qui fonctionne" ?


  • AliGatorAliGator Membre, Modérateur
    octobre 2014 modifié #40
    Tout à  fait et tu fais bien de venir ici demander justement (c'est aussi pour ça que quand tu m'as demandé par MP je t'ai incité à  venir sur les forums publics pour avoir plusieurs avis ;-))


    Pour la question "c'est quoi être développeur" c'est tres vaste comme question, tu n'auras sans doute pas une seule réponse ^^


    La question est un peu comme "c'est quoi être cuisinier". Tu peux être juste un commis, ou un chef cuisinier, ou autre, tu peux aussi bosser en indépendant et faire des petits plats... ça dépend de ton approche des choses.


    A la base, si on veut simplifier les choses et caricaturer, un développeur c'est juste quelqu'un qui "pisse du code". Dans la pratique c'est rarement que ça :
    • Si tu es en indépendant, tu n'es jamais QUE développeur. Tu fais souvent l'architecture (squelette de l'application réflexion autour du modèle de données CoreData ou autre, organisation du code en modules, choix de design patterns, ...), le développement (taper des lignes et des lignes de code au kilomètre), le testeur (vérifier que ça marche comme spécifié dans les spécifications). Du coup, certains mettent dans le terme "je suis développeur" finalement plusieurs métiers à  la fois.
    • Si tu es dans une grosse boite, et donc pas tout seul à  tout faire, chacun a son métier. Tu auras des commerciaux, des designers, des ergonomes, des architectes logiciels, des développeurs, des testeurs, des chefs de projets... chacun ayant son rôle dédié. Dans ce cas quand on parle du terme / poste de "développeur" on parle juste de ça, de façon ciblée


    Et si donc on se limite vraiment uniquement aux responsabilités du poste de développeur, de façon simpliste ton rôle c'est de juste coder les fonctionnalités qu'on te dit de coder. Tu as en point d'entrée les specs fonctionnelles (qui expliquent le comportement que doit avoir l'application quand tu appuies sur tel ou tel bouton etc), le design (maquettes, images), et en sortie toi tu produis du code pour implémenter cela. Stricto sensu, tu ne fais que "pisser du code", implémenter ce qu'on te dit d'implémenter. Tu écris aussi (et passes) les tests unitaires de ton code.


    Par contre c'est une autre équipe (car un autre métier) qui va faire les tests fonctionnels (prendre l'application que tu as développée, et la tester pour vérifier qu'elle ne crash pas et qu'elle se comporte effectivement comme attendu et décrit dans les specs fonctionnelles. Mais une fois que l'équipe de tests fonctionnels a fait les tests et remonté les éventuelles anomalies, c'est à  nouveau au développeur de plonger dans le code pour corriger les bugs évidemment. Du coup, dans cette vision restreinte du métier, le monde du développeur, c'est juste le code.



    That being said, en pratique, le métier de développeur se cantonne rarement uniquement à  cela. Tu n'as pas d'architecte logiciel dans toutes les boites, donc le développeur prend parfois un peu ce rôle aussi, décide comment il va structurer l'application en modules et organiser son modèle de données.


    De plus, on demande au développeur de savoir estimer la complexité d'une tâche (implémenter telle fonctionnalité ça va être super simple car j'ai un composant tout fait, ou super dur car c'est très spécifique et faut tout customiser ou ça utilise une lib un peu complexe ou quoi), le temps qu'on a mettre à  la faire... et remonter au chef de projet son avancement (le reste à  faire sur chaque tâche au fur et à  mesure de l'avancement du projet, entre autres).

    Le développeur doit aussi toujours être en veille technologique pour ne pas être largué et savoir implémenter les fonctionnalités nouvelles (HealthKit est sorti, je vais regarder comment ça marche pour pouvoir être capable de coder avec le jour où j'en aurai besoin)


    --


    Puis et surtout, au fur et à  mesure de ta carrière, tu ne vas pas rester juste développeur. Tu vas apprendre à  rédiger des specs fonctionnelles (car les clients sont bien souvent incapables de te fournir les spécifications expliquant ce qu'ils veulent exactement au bouton près et que c'est souvent à  la boite qui réalise le produit de blinder chaque point pour définir de manière précise chaque cas d'usage possible), à  faire de l'architecture, à  faire du conseil et de l'avant-vente (savoir chiffrer un projet d'après un simple cahier des charges pas toujours très exhaustif pour dire combien de jours ça va prendre à  réaliser en tout et donc que le commercial sache combien le vendre au client), etc.


    Dans le monde de l'informatique, la carrière évolue assez vite. Il ne faut pas voir cela comme "je vais faire développeur en sortant d'école, et je vais pisser du code au moins pendant les 10 premières années de ma vie". Non. En général, au bout de disons 2 ans (durée très approximative, ça dépend de ton parcours/expérience et des boites etc) tu n'es plus à  seulement passer tes journées à  écrire du code 8h par jour et te dire ce que tu dois implémenter, non, tu étends rapidement ton domaine d'intervention aux specs, au chiffrage, au conseil technique, à  l'estimation de faisabilité d'une fonctionnalité, à  l'architecture, etc, etc.

    PS : ça me rappelle cet article que j'avais lu il y a déjà  très longtemps de cela ;)
  • Merci AliGator pour ta réponse c'est vraiment complet et ça aide à  se faire une idée. En tout cas, tout ce que tu as cité me plait. Coder me plait, structurer une app me plait, la designer me plait, etc. Mais si je sors d'une école d'ingénieur, est)ce que je suis formé à  tout ce genre de chose, où est-ce que une partie viendra avec l'expérience (ex : designer une interface) ?


  • AliGatorAliGator Membre, Modérateur
    octobre 2014 modifié #42
    Designer une interface, c'est plutôt le boulot... d'un designer.

    En général y'a à  peu près 2 groupes de métiers dans les métiers de production en informatique :
    - Design & Ergo + Specs Fonctionnelles
    - Développeur & Architecte + Specs Techniques

    Parfois ce sont des métiers distincts (un ergonome a un métier différent du designer, tout comme un développeur est un métier distinct d'un architecte), parfois certains ont un peu la formation pour les deux (ou se forment sur le tas), et font à  la fois de l'ergo (réfléchir à  comment va être structurée l'application en terme d'écrans / navigation, la position des boutons et la structure de chaque écran, avec des dessins type wireframes) et le design (productions graphiques, en un mot : Photoshop).

    Il est déjà  plus rare de faire la totale ({ergo + design} + {archi + dev}) car ce sont vraiment des métiers différents pour le coup. Ergonomes & Designers vont faire des écoles d'art ou... d'ergonomie des interfaces, etc, et seront incapables de produire du code et n'auront pas les connaissances de la partie technique, alors que dev & archi sauront répondre aux questions techniques, mais pourront être très nuls en dessin et en choix d'ergonomie de l'appli.

    Après il y en a qui s'y essayent, en particulier ceux qui veulent s'installer en indépendant et faire leur propre appli tout seuls dans leur coin, ou " comme c'est le cas de certains ici " parce que tu fais ta petite appli perso dans ton temps libre et que tu fais tout de A à  Z car tu ne veux pas payer un designer pour une app que tu fais "pour le plaisir". Mais ils ont en général conscience que le design & l'ergo, c'est pas leur métier, et que leurs productions graphiques sont perfectibles (perso par exemple je suis nul en dessin).

    Mais dans le monde d'une entreprise (que ce soit une grosse boite, une PME ou même une startup), ces métiers seront séparés. A minima tu auras une personne qui fait éventuellement et l'ergo et le design, et une autre personne qui fait l'archi et le dev, mais pas une seule qui fait tout. Et en général tu auras même les 4 métiers distribués à  des personnes distinctes.



    Donc finalement en tant que développeur, tu vas coder l'appli, tu vas peut-être la structurer si tu fais aussi un peu le boulot de l'architecte (soit parce que tu es dans une boite où il n'y a pas d'architecte, soit parce que tu auras évolué dans ta carrière), mais tu ne feras pas le design d'une interface. Sauf si vraiment tu es dans une toute petite structure type startup qui n'a vraiment pas les moyens d'embaucher une personne dont c'est le métier, à  la rigueur, et te délègue cette tâche, et encore (par exemple pour FoodReporter qu'on a monté à  4, il y avait 2 développeurs/archi " dont moi donc " un designer et un commercial. Chacun son domaine).


  • Merci AliGator pour ta réponse c'est vraiment complet et ça aide à  se faire une idée. En tout cas, tout ce que tu as cité me plait. Coder me plait, structurer une app me plait, la designer me plait, etc. Mais si je sors d'une école d'ingénieur, est)ce que je suis formé à  tout ce genre de chose, où est-ce que une partie viendra avec l'expérience (ex : designer une interface) ?




     


    N'oublis pas qu'une école d'ingénieur te forme à  apprendre et être évolutif, c'est tout l'intérêt de ces écoles (en tout cas des CTI, les autres n'ont d'ingénieur que le nom).


     


    En gros, en sortant d'une école d'ingénieur tu n'es pas formé à  un métier en particulier mais tu as vu une bonne partie des connaissances nécessaire pour prendre nombre de rôle de "créateur technique", car c'est là  le rôle d'un ingénieur, on lui donne un problème et il doit trouver / créer une solution technique pour le résoudre.


     


    Là  partie création plus artistique (ergonomie, design d'interface, etc.) n'est pas vraiment du métier d'ingénieur mais de créateur / designer comme on l'entend habituellement.


     


    En sortant d'école d'ingénieur (et en bonne partie de la prépa) tu aura vu la somme des connaissances utile à  ce jour et tu sera capable de travailler sur ces acquis pour te former aujourd'hui et demain à  ton métier et ses évolutions.



  • En gros, en sortant d'une école d'ingénieur tu n'es pas formé à  un métier en particulier mais tu as vu une bonne partie des connaissances nécessaire pour prendre nombre de rôle de "créateur technique", car c'est là  le rôle d'un ingénieur, on lui donne un problème et il doit trouver / créer une solution technique pour le résoudre.




    Pas mieux.


    J'ajouterai à  cela qu'avec les stages, tu peux t'orienter vers une " techno " en particulier. C'est un bon point pour savoir ce qu'est le travail en entreprise/p'tite boà®te/labo (si tu veux faire de la recherche par exemple), tout en permettant de vérifier que ce vers quoi tu t'orientes semble te plaire.

  • En gros, quand je vais sortir de mon école, je vais avoir les bases, mais aussi les capacités à  évoluer et apprendre de nouvelles chose ? Et finalement, être développeur, c'est aussi savoir s'adapter au type de travail demandé ?


  • Je tombe sur ce topic dont j'espère qu'il est encore d'actualité pour vous ;-)


     


    Bon, désolé d'imposer le point de vue Universitaire mais...


     


    Un cursus école d'ingénieur =


    • 2 ans de prépa (minimum) avec un soupoudrage d'informatique extrêmement léger et en général pas du tout orienté informatique (car dispensé par des enseignants en math qui ne sont pas toujours au fait des réalités de l'informatique)
    • une première année "généraliste" car devant répondre aux critères d'un organisme qui valide les écoles d'ingénieur (la CTI)
    • la posibilité de suivre des options en informatique les deux derières années de votre formation.

    Donc au finish, probablement 800 à  1000 heures de cours en informatique dans les écoles qui en font le plus... avec sans doute la possibilité de prolonger en stage.


     


    Si vous faites un master (il faut viser le master= Bac+5), vous avez:


    • un L1 généraliste avec un peu d'informatique
    • si l'informatique vous plaà®t, la possibilité de vous lancer à  fond dans les enseignements en informatique dès le L2 et ce jusqu'au M2.

    Donc au finish, vous pouvez avoir jusqu'à  2200h d'informatique... avec aussi la possibilité de faire des stages d'été (la différence est qu'en général, il ne sont obligatoires qu'en dernière année de master).


     


    Comme la pratique d'une discipline est quand même aussi liée à  "des heures de vol"... que cela permet de "sentir les choses" et de rester ensuite capable d'évoluer (les "technologies" changent très vite mais les concepts moins), je pense que cela a de la valeur.


     


    Pour information (c'est le responsable de formation à  Bac+5 qui parle), certains établissements universitaires sont adossés à  de gros laboratoires de recherche (chose plus rare dans les écoles d'ingénieurs) qui vous permettent d'avoir, dans à  peu près toutes les disciplines, des enseignants qui FONT la discipline... vous pouvez ainsi avoir des enseignements qui évoquent, en général vers le bac+5, des techniques ou des résultats en devenir. C'est aussi un plus.


     


    Enfin, s'il y a un domaine que la grande majorité des écoles d'ingénieur on raté, c'est bien celui de l'informatique. Du coup, vous avez des établissements privés (qualité extrêmement variable mais qui peut être bonne, avec les contraintes que j'évoque sur le programme quand elles sont reconnues, c'est-à -dire qu'elles dispensent réellement un diplôme d'ingénieur, sinon c'est en général un diplôme pas national) et quelques rares écoles d'ingénieur qui ont une formation d'informatique réelle dans leur cursus (en gros, il y a l'ENSIMAG à  Grenoble, l'ENSERB à  Bordeaux et les écoles du groupe Telecom qui ont des options en informatique de haut niveau... en plus des contraintes imposées par la CTI). Pour les autres écoles, c'est de l'informatique "en plus" d'un autre métier.


     


    Sinon, pour moi, le guide de survie d'un informaticien ne se limite pas à  "savoir coder" car le métier offre bien d'autres possibilités extrêmement passionnantes, même si de fait, un informaticien doit d'abord maà®triser parfaitement les langages de programmation sinon il aura du mal à  s'en sortir.


     


    Ensuite, une sortie avant Bac+5 et généraliste dans ce domaine ne me semble pas un gage de longévité (attention vers l'âge de 40 ans quand vous commencez à  coûter cher et que les "petits jeunes" sur le marché le sont moins). Pour garder un "plus" tout au long de votre carrière (en informatique comme dans d'autres disciplines), il faudra que vous soyez complètement autonomes et capable d'évoluer tout seul.


     


    Dernier point. La pénurie de poste en informatique est telle que les Bac+5 de bons établissements universitaires (avec de bonnes formations en informatique) n'ont aucun problème à  se caser comme des "ingénieurs" au sens Français (et absurde) du terme. Sachez que le marché est également international (j'ai plein d'ancien étudiants à  la Sicilon Valley ou ailleurs mais à  l'étranger " la maà®trise de l'anglais est absolument nécessaire dans ce métier) et qu'à  l'étranger, le comportement de type "je recrute en regardant l'annuaire des anciens de l'école bidule" (c'est ce que vous achetez en faisant une école d'ingénieur, ne nous leurrons pas) n'existe pas. Et à  ce jeu, en informatique comme ailleurs, les bons établissements universitaires Français tirent parfaitement leur épingle du jeu.


  • Désolé d'imposer mon point de vue de personne qui travail, mais les formations universitaires sont très souvent merdique :-)


     


    Dite de manière plus gentille, ce n'est pas par que qu'on fait 2200h d'informatique qu'elles sont faites correctement. Et c'est bien le problème du monde universitaire : le refus stricto sensu du monde de l'entreprise et de la productivité.


     


    Rajouté à  cela le petit sentiment élitiste et le je m'en foutisme des enseignant en premier niveau qui complexifie inutilement les cours pour virer des gens et on se retrouve avec une formation avec plein de truc sur le papier, et rien en réalité.


     


    Ah et enfin le : et qu'à  l'étranger, le comportement de type "je recrute en regardant l'annuaire des anciens de l'école bidule" est faux. À l'étranger comme en France, le comportement est "je recrute là  où j'ai déjà  obtenu satisfaction et si possible dans le réseau de mes employés en qui j'ai confiance".


     


    Ce que je retrouve dans ton message est exactement ce qui m'a fait quitté le peu d'université que j'ai fait. Ce petit sentiment de supériorité, de dénigrement des ingénieurs, etc.


     


    Bref, l'université à  la française.


     


    N'importe quelle école privé est mieux coté qu'une université, il suffit de demander aux différents chasseurs de tête.


     


    Ah enfin, ce qu'impose la CTI, ce ne sont pas des contraintes, c'est justement ce qui fait la qualité et la valeur de nos diplômes ingénieur.


     


    C'est assez marrant de voir que les universités comme les écoles privés crachent tout ce qu'ils peuvent sur la CTI dont ils ne peuvent faire parti :-)


  • Je savais que Yoann allait répondre ...


    J'ai bien fait de pas me fatiguer.




  • Je savais que Yoann allait répondre ...


    J'ai bien fait de pas me fatiguer.




     


    Désolé, c'était nerveux :-p

  • MagiicMagiic Membre
    décembre 2014 modifié #50

    Je pense surtout qu'un recruteur veut avant tout une personne qui dispose des compétences nécessaires aux besoins qu'il demande. D'où il vient n'est pas important je pense c'est d'ailleurs pour cette raison que bon nombre d'entre eux effectuent des tests techniques. Après, bien évidemment, sortir d'une prestigieuse école est souvent gage de qualité mais les compétences priment davatange. C'est du moins mon avis.


  • Pas en France malheureusement. Ce qui compte en France généralement :


    - l'école que tu as faites


    - tes anciennes boites


     


    Ensuite :


    - est ce que quelqu'un en interne te connait et te recommande


     


    Ensuite seulement :


    - tes compétences


  • AliGatorAliGator Membre, Modérateur
    décembre 2014 modifié #52
    C'est bizarre dans les entretiens que je fais passer mes critères sont rangés dans l'ordre exactement inverse de celui que tu décris Geoffrey (comme j'ai déjà  expliqué plus haut dans ce thread)


    Moi je me fous royalement de l'école que le postulant a faite. Tu en a qui sortent d'écoles prestigieuses mais qui n'ont pas les qualités et compétences recherchées, genre ils ont un beau diplôme mais dès qu'ils rentrent dans le monde du travail ça vaut plus rien. Par contre qqun de motivé, qui montre qu'il sait chercher et progresser vite, qu'il ait fait une école moins prestigieuse ou pas je m'en fous je préfère.


    Par exemple on a récemment embauché une personne qui n'a pas de formation iOS à  la base (mais du Flash) et s'est reconvertie vers iOS, a fait des applis et nous a montré sa motivation à  apprendre et évoluer et découvrir des nouvelles choses et se reconvertir, je préfère embaucher des gens comme ça que des beaux diplômes qui connaissent par coe“ur un truc donné mais ne savent pas suivre quand les choses changent (j'en ai malheureusement croisé plusieurs déjà )
  • Pour les grosses boites ca reste en général comme ca.


     


    Après pour les techno recentes (comme le mobile), les compétences sont importantes (et dans ce cas, une belle page github ou quelques applications sur le store feront la différence).


  • Il faut voir l'école sur deux aspect quand on choisi.


     


    Comme Ali le disait et moi-même précédemment, à  l'embauche le diplôme ne sert pas vraiment dans nos métier (sauf pour les grosses boite qui ne le comprenne pas).


     


    Donc effectivement, qu'on ait fait une école ou une autre, à  ce moment là , on s'en fou tant qu'on est capable de prouver qu'on est plus que ce que l'école a fait de nous (--> faire des projets en parallèle qui prouve notre implication dans le domaine).


     


    Par contre, en tant que lycéen, lorsque l'on choisi son école, il y a un second paramètre qui va entrer en jeu. Les opportunités d'embauche c'est une chose, mais il y a également ce que l'on va faire pendant nos années d'études.


     


    Est-ce que l'enseignement dispensé est cohérent ? Utile à  un moment ou un autre sur le marché du travail ? Est-ce que les membres du corps enseignants ont réellement de l'expérience à  nous transmettre ou simplement de la théorie ?


     


    C'est en ce second point de vue à  avoir lors du choix de l'école que je dis très clairement que l'université est la 5e roue du carrosse.


     


    Le seul moment où il est nécessaire de choisir l'université dès le départ c'est lorsque l'on souhaite faire de la recherche ou rester dans le monde universitaire. Car en bon mauvais garnement, les université conchies tout le reste et le passage du monde du privé au monde de l'universitaire est barré par des gens qui n'aime pas les étranger.


     


    Tu entre en Bac+4 dans le privé et tu veux retourner à  l'université ? OK mais en +3 par ce que tu comprends, t'a pas le niveau. Et au final en +3 tu te retrouve a faire des truc de première année de ton ancienne école... (simple expérience personnelle, heureusement que c'était gratuit). Et ce genre d'expérience n'est pas un cas isolé.




  • Désolé d'imposer mon point de vue de personne qui travail, mais les formations universitaires sont très souvent merdique :-)


     


    Dite de manière plus gentille, ce n'est pas par que qu'on fait 2200h d'informatique qu'elles sont faites correctement. Et c'est bien le problème du monde universitaire : le refus stricto sensu du monde de l'entreprise et de la productivité.


     


    Rajouté à  cela le petit sentiment élitiste et le je m'en foutisme des enseignant en premier niveau qui complexifie inutilement les cours pour virer des gens et on se retrouve avec une formation avec plein de truc sur le papier, et rien en réalité.


     


    Ah et enfin le : et qu'à  l'étranger, le comportement de type "je recrute en regardant l'annuaire des anciens de l'école bidule" est faux. À l'étranger comme en France, le comportement est "je recrute là  où j'ai déjà  obtenu satisfaction et si possible dans le réseau de mes employés en qui j'ai confiance".


     


    Ce que je retrouve dans ton message est exactement ce qui m'a fait quitté le peu d'université que j'ai fait. Ce petit sentiment de supériorité, de dénigrement des ingénieurs, etc.


     


    Bref, l'université à  la française.


     


    N'importe quelle école privé est mieux coté qu'une université, il suffit de demander aux différents chasseurs de tête.


     


    Ah enfin, ce qu'impose la CTI, ce ne sont pas des contraintes, c'est justement ce qui fait la qualité et la valeur de nos diplômes ingénieur.


     


    C'est assez marrant de voir que les universités comme les écoles privés crachent tout ce qu'ils peuvent sur la CTI dont ils ne peuvent faire parti :-)




     


    Je suis un peu étoné d'entendre parler de "supériorité de l'université" quand on explique aux jeunes en prepa puis dans les école que la "fac c'est de la merde" et que s'en devient même un synonyme de "poubelle" ;-).


     


    Mais bon, je suis quand même en désaccord avec cette opinion que la "fac c'est de la merde"... mais il est vrai que je suis d'une fac où on a quand même pas mal innové puisque les premiers diplôme d'informatique ont été créés en 1962 (le premier diplôme national en 1967)... et que nous avons à  une époque (bien avant que j'y entre) formé 1/4 des informaticiens en France.


     


    Il est vrai qu'il y a des profs pénibles mais il y en a aussi en école d'ingénieur. Ce que tu assimile à  des mauvais cours, c'est peut-être le fait qu'il n'y a pas de contrainte à  la fac et que du coup, ceux qui ont l'habitude d'être "porté" par des devoirs à  remettre et tou ret tour, ne le sont plus et découvrent le plaisir de sortir etc... avec le risque d'un réveil difficile lors des premières séances d'examen.


     


    Mais quand on est sorti de ce piège, on est en fait réellement autonome.


     


    Voila... mais bon, peut-être que finalement 42 c'est mieux :-D



  • Je suis un peu étoné d'entendre parler de "supériorité de l'université" quand on explique aux jeunes en prepa puis dans les école que la "fac c'est de la merde" et que s'en devient même un synonyme de "poubelle" ;-).


     


    Mais bon, je suis quand même en désaccord avec cette opinion que la "fac c'est de la merde"... mais il est vrai que je suis d'une fac où on a quand même pas mal innové puisque les premiers diplôme d'informatique ont été créés en 1962 (le premier diplôme national en 1967)... et que nous avons à  une époque (bien avant que j'y entre) formé 1/4 des informaticiens en France.


     


    Il est vrai qu'il y a des profs pénibles mais il y en a aussi en école d'ingénieur. Ce que tu assimile à  des mauvais cours, c'est peut-être le fait qu'il n'y a pas de contrainte à  la fac et que du coup, ceux qui ont l'habitude d'être "porté" par des devoirs à  remettre et tou ret tour, ne le sont plus et découvrent le plaisir de sortir etc... avec le risque d'un réveil difficile lors des premières séances d'examen.


     


    Mais quand on est sorti de ce piège, on est en fait réellement autonome.


     


    Voila... mais bon, peut-être que finalement 42 c'est mieux :-D




     


    Je n'ai pas dit que l'université était supérieur, juste qu'elle le croyait quand tout le monde dit l'inverse.


     


    Quelques université peuvent sortir du lot c'est certain. Mais tant que les universitaire seront universitaire et non acteur du monde privé, la formation sera déconnecté de la réalité.


     


    C'est logique, comment peut-on prétendre enseigner un domaine que l'on ne pratique pas au quotidien dans le secteur privé ? L'université ne peu former qu'au seul monde qu'elle connait : le monde universitaire.


     


    Ce n'est pas pour rien que pas mal d'école obligent leurs enseignants à  avoir un emploi à  plein temps en plus de leur vacation.



  • Je n'ai pas dit que l'université était supérieur, juste qu'elle le croyait quand tout le monde dit l'inverse.


     


    Quelques université peuvent sortir du lot c'est certain. Mais tant que les universitaire seront universitaire et non acteur du monde privé, la formation sera déconnecté de la réalité.


     


    C'est logique, comment peut-on prétendre enseigner un domaine que l'on ne pratique pas au quotidien dans le secteur privé ? L'université ne peu former qu'au seul monde qu'elle connait : le monde universitaire.


     


    Ce n'est pas pour rien que pas mal d'école obligent leurs enseignants à  avoir un emploi à  plein temps en plus de leur vacation.




     


    Je suis désolé mais je pense que tu as une fausse image de l'Université:


     


    1) nous ne faisons pas qu'enseigner, et du coup nous sommes assez en phase avec la discipline de part notre activité (cf point 2). Quelques exemples:


     


    Les langages objets ont été développé dans des labo universitaires et enseigné alors que le besoin n'était pas pressant dans les entreprises... bien heureusement pour les étudiants qui étaient au point lorsque ces derniers sont arrivés.


     


    Idem avec les bases de données relationnelles, enseignées dès les années 80 alors que le besoin industriel se fait sentir plutôt dans les années 1990.


     


    Deux exemples qui reflètent mon expérience personnelle... les premiers cours de programmation web chez nous datent de 1996, à  une époque ou là  encore le besoin ne se faisait pas encore sentir. Nos étudiants ont été opérationnel sur ces technos dès qu'elles sont arrivées dans les boites qui les employaient... alors même que certains concepts étaient nouveaux... et donc plus difficile à  appréhender pour des "anciens". 


     


    Idem pour la programmation iOS ou nos premiers cours datent de début 2010... pas trop mal quand même ;-)...


     


    Pourquoi cela? abordons le point 2:


     


    2) nous ne "travaillons pas dans les boites" certes, mais les enseignants en université sont aussi des chercheurs dans leur discipline. Du coup, j'aurais tendance à  dire qu'on est quand même largement sur la "vague de tête" puisqu'on manipule les concepts, puis les technologies, largement avant qu'elles ne se répandent lorsque nous sommes dans notre domaine de compétence ;-). C'est pour cela que, jouant depuis 1994 avec les "technologies web", j'étais mur pour donner un cours en 1996 lorsqu'on a senti que cela serait un plus pour nos étudiants.


     


    J'oserai dire que nous "faisons" la discipline puisque l'innovation est en général la transcription de résultats fondamentaux issus des laboratoires de recherche (dans les universités).


     


    Enfin, il faut savoir qu'un certains nombre de cours (certes, plutôt au niveau M1 et M2 donc en fin de cursus) sont aussi assuré par des industriels, que pour financer nos travaux de recherche, nous travaillons main dans la main avec des industriels sur des projets (au niveau européen ou national) et que donc, nous ne sommes pas non plus complètement déconnecté de la "vraie vie".


     


    Voila. Donc les choses ne sont pas non plus aussi simples... Rappelez vous que bien des produits que nous utilisons tous les jours sont nés dans des centres de recherche (surtout universitaires) de par le monde et ont eu le temps de murir avant d'essaimer dans le monde industriel... Au hasard, quelques éléments qui me viennent à  l'esprit: Unix, XML, le web, un certain nombre de langages informatiques, etc.


     


    Dans la pratique, peu d'écoles d'ingénieur sont dotés de structure de recherche ou adossées à  de telles structures. S'il faut choisir une école d'ingénieur, c'est un des points qu'il faut regarder à  mon avis. C'est en général gage de qualité.


     


    Cela dit, cette disparité entre les deux systèmes, héritée de Napoléon et strictement Française (ou héritée des Français pour certains payes) est à  mon avis un frein, en tout cas dans la discipline informatique (ce que je peux observer).


     


    A bientôt.

  • DrakenDraken Membre
    décembre 2014 modifié #58

    Ne jamais oublier que la souris a été inventé en 1963 à  l'université de Stanford, dans un laboratoire de recherche théorique (financé secrètement par l'armée US). De même que la notion d'interface graphique !


     


    Ne pas oublier non plus que Steve Jobs a abandonné ces études après un an d'université, pour devenir développeur de jeux vidéo chez Atari. Je précise qu'il n'a pas quitté la fac pour rejoindre Atari. Il a galéré un peu avant de trouver ce travail.

  • C'est magique.


     


    Pensez-vous réellement qu'avoir travailler en recherche sur un domaine informatique en N permet de le maitriser lorsqu'il devient enfin utilisable en N+10 ans ?


     


    Je ne nie pas l'intérêt de l'université en recherche. Mais la recherche ce n'est pas la production, les besoins ne sont pas les mêmes, les manière de travailler non plus.


     


    Nous sommes dans un monde où tous les 6 mois il y a quelque chose de nouveau et quelque chose de mort. Comment peut-on prétendre être compétent sur un domaine pour la simple raison qu'on en a vu les balbutiement ?


     


    Comment peut-on prétendre former un jeune au monde de l'entreprise en prétextant des acquis théoriques vieux de plusieurs années ?


     


    Créer l'outil et s'en servir sont deux choses totalement différentes, particulièrement en informatique !


  • RomheinRomhein Membre
    juin 2015 modifié #60

    Je ressors cette conversation riche en info, par pure curiosité...


    Finalement Benjo', où en es-tu ? Quel a été ton choix ?


     


    EDIT :


    J'ai presque oublier de mettre mon grain de sel...


    Perso, je pense que dans tous les cas, le diplôme d'ingé est une valeur sûr. Je veux dire par là  qu'avec, tu peux faire ce que tu veux. Développement, calcul, marketing, finance, management, recherche etc etc. Mais attention, c'est pas parce que tu as ce diplôme que les portes te seront grandes ouvertes dans tous ces domaines, il faudra s'en donner les moyens (via des formations, des doubles diplômes, une expérience etc).


     


    Bref je veux dire que pour moi le diplôme d'ingé c'est juste un tampon disant : "Toi tu es passé par telle instance reconnue et certifiée". Mais encore une fois, ce tampon ne prouve rien ! Il représente une valeur sûr uniquement parce que les grandes entreprises l'ont déterminées comme tel !


     


    Donc en résumé ça représente un bon parachute te permettant éventuellement de prendre des risques en début de carrière pour te réorienter plus tard si tu le souhaites, mais pour moi il ne représente pas un gage de qualité ou de connaissance.


  • Bonjour à  tous,


     


    J'attendais la fin du bac et les résultats d'admissions post-bac pour vous en dire un peu plus. J'ai vraiment beaucoup réfléchi avant de choisir et je suis allé dans plusieurs salons, portes-ouvertes etc. La première que j'ai faite c'est à  L'IUT informatique d'Annecy. Ils faisaient beaucoup de choses qui me plaisent actuellement.


    J'ai malheureusement loupé les portes-ouvertes de prépas à  Annecy et Chambéry. Mais je suis allé au salon de l'étudiant de Chambéry qui m'a permis de tout de même discuter avec des étudiants. De plus j'ai des connaissances dans mon entourages qui sont en prépa.


    Au final, j'ai donc organisés mes voeux de cette manière :


    1. Prépa intégrée : j'ai juste demandé l'INSA de Lyon


    2. Prépas : j'en ai mit 12 au total.


    3. IUT informatique : 4 au total


    4. BTS informatique : un au cas où je ne suis pas pris dans les autres établissements


     


    Au final, je n'ai pas été pris à  l'INSA, je suis pris en prépa PCSI (Physique Chimie Science de l'Ingénieur) à  Chambéry à  Vaugelas c'est à  dire mon 4ème voe“ux. Néanmoins, je suis encore en liste d'attente pour deux prépas à  Annecy donc mon 2ème et 3ème voe“ux. Mais au "pire des cas" je suis pris à  Chambéry. Donc je suis plutôt content. J'ai demandé à  chaque fois des internats parce que je n'ai pas vraiment envie de perdre chaque jours 1h dans les transports pour rentrer chez moi.


     


    J'ai organisé ce choix ainsi, car je veux vraiment atteindre l'école d'ingénieur qui me fermera pas de portes, là  où l'IUT m'aurait permis de faire de l'informtaique... mais que ça. Certes en IUT on atteint l'école d'ingénieur si on est dans les premiers de la promo, mais j'ai pas envie de me retrouver en fin de deuxième année et qu'on me dise que je ne suis pas assez bon pour y aller.


    Puis finir chef de projet ça m'intéresse aussi et je suis sûr que après une école d'ingé c'est possible de faire ça.


     


    Bon après la prépa va falloir tout donner car ça ne va pas être simple je pense bien. Mais bon je reste content des résultats que j'ai eu et surtout satisfait de l'endroit où je suis pris.


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