L'enfer de Clouzot

denis_13

Bonjour à  tous,
en ce matin de pluie, je suis allé au cinéma voir l'enfer selon Clouzot, qui est un film documentaire sur une réalisation qui devait sortir de l'ordinaire et qui n'a pu être achevée. Le documentaire vaut ce qu'il vaut je vous laisserez en juger par vous même, cependant ceux qui ont gouté de loin ou de prêt à  de la gestion de projet le trouveront probablement très intéressant. C'est intéressant sous plus d'un aspect, celui de la préparation du film et aussi sa fin. Personnellement j'ai trouvé cela très instructif, et cela pourrait vous être utile si vous désirez amorcer une discussion avec votre entourage non informaticien sur différents aspects de votre travail.
Bon dimanche
Denis

NseaProtector

Bonjour,
Peut-être qu'un exemple ou un rapide résumé des principes... Pour notre culture.

AliGator

Bonjour,

Peut-être qu'un recherche rapide sur google... :P
L'enfer selon Clouzot

denis_13

Pour résumer (!!!!!! à  ne pas lire si vous voulez aller voir le film !!!!) Clouzot a eu le projet de produire et réaliser un film qui devait décrire l'état schizophrénique d'un homme dominé par sa jalousie. Son idée était d'effets cinématographiques novateurs de faire partager les visions de la personne jalouse. Il avait une idée assez précise du détail de chaque scène qui découlait d'un scénario assez simple. Chaque scène a été cartographiée à  l'avance faisant l'objet d'une description précise et très détaillée.
Comme Clouzot était très renommé, un studio hollywoodien a pris connaissance de son travail, l'a aimé et lui a proposé un financement illimité. C'est peut-être là  que Clouzot s'est enlisé dans le perfectionnisme et a cessé d'être efficace. Il a imposé à  tout le monde de telles contraintes qu'il a perdu du temps et mécontenté son acteur principal qui a fini par partir avant la fin imposant ainsi de reprendre une grande partie des scène ce qui était techniquement difficile, au bout de quelques temps Clouzot à  fini par faire un infarctus ce qui mit fin au tournage.
En faits, lors de mon premier boulot, cela c'est un peu passé comme cela, il s'agissait d'un gros projet avec un responsable qui jouissait d'une certaine liberté et finalement il a un peu craqué de la même manière, les détails étaient un peu trop planifiés et ses collaborateurs n'avaient pas trop leur mot à  dire, plus l'on prenait du retard plus il s'accrochait de manière obsessionnelle à  des détails en perdant peut-être de vue l'objectif final... finalement pas de crise cardiaque mais remerciement de la direction.